Camors Jean Markale enterré jeudi

November 2008

Celui qui avait emprunté son pseudonyme au roi Mark de la mythologie celtique, Jean Markale, de son vrai nom Jacques Bertrand, est décédé dimanche, à l’âge de 80 ans (Le Télégramme d’hier). L’auteur de 102 ouvrages sur les civilisations celtiques a rejoint la Table ronde aux côtés de Lancelot et d’Arthur. Il s’est éteint dimanche matin, à l’hôpital du Pratel, à Auray, dans lequel il avait été admis trois jours plus tôt. Jean Markale sera enterré jeudi au cimetière de la commune de Camors où il vivait, après une messe à l’église, qui devrait débuter à 14 h.
Mardi 25 novembre 2008 Le Télégramme

Nécrologie. Jean Markale un passionné de celtisme Auteur d’une centaine d’ouvrages, notamment sur les Celtes, Jean Markale est mort hier matin, à l’hôpital d’Auray. Il avait quatre-vingts ans.

De son vrai nom Jacques Bertrand, Jean Markale avait, avant de se lancer dans l’écriture, exercé, pendant vingt-cinq ans, le métier de professeur de lettres classiques dans un collège parisien. Mais, en 1979, fort de son succès avec « La femme celte » (Payot), il avait arrêté l’enseignement et était venu s’installer à Camors, près d’Auray, le pays de ses ancêtres. C’est là qu’il écrira, à une cadence pour le moins soutenue, tous ses livres. Ses grandes spécialités : les Celtes, le mythe du Graal, l’histoire de la Bretagne, l’ésotérisme et les énigmes historiques. Autant de thèmes qu’il a développés à satiété et exploités sous différentes formes, en particulier à travers des « cycles » qui lui permettaient de laisser libre cours à sa verve épique et à son imagination.

Poète plutôt que chercheur

Son manque de rigueur scientifique était, d’ailleurs, le reproche que lui faisaient ses nombreux détracteurs. Mais Markale s’en moquait : « Je préfère être considéré comme poète plutôt que comme chercheur », assurait-il. En 1998, il avait reçu le prix Trévarez pour son premier roman, « Notre-Dame de la Nuit ». Un genre dans lequel il envisageait de poursuivre. Mais il avait finalement repris le sillon qu’il avait creusé et qui lui réussissait : la civilisation celtique et le Graal. Coïncidence troublante : Jean Markale s’est éteint une semaine seulement après la mort de son ami Charles Le Quintrec, qu’il avait connu dès 1948, à Paris. La maladie l’aura ainsi empêché de respecter le pacte que tous deux avaient passé : le survivant devait prononcer l’éloge funèbre du premier décédé !
LE TELEGRAMME – Yves Loisel

L’écrivain Jean Markale, spécialiste des mythologies celtiques, est mort.

Créé le 23/11/08 – Dernière mise à jour à 16h09
L’écrivain Jean Markale, spécialiste des civilisations celtiques et de leur mythologie, est mort dimanche à Auray, dans le Morbihan, à l’âge de 80 ans.

C’est l’une de ses proches, l’écrivain Claire Fourier, qui l’a annoncé: Jean Markale, écrivain spécialiste des civilisations celtiques et de leur mythologie, est mort dimanche à Auray, dans le Morbihan. Il avait 80 ans.
M. Markale avait publié 102 ouvrages consacrés pour la plupart aux civilisations celtiques, et plus particulièrement au cycle du roi Arthur, parmi lesquels un „Cycle du Graal“ en huit tomes, „Contes et légendes des pays celtes“, „Vercingétorix“, „Druides et chamanes“ ou „Petite encyclopédie du Graal“.
Il s’intéressait également à l’ésotérisme à travers des sujets comme les Cathares, les Templiers ou la légende de „l’or du diable“ de Rennes-le-Château.
„Il a fait découvrir à un large public l’épopée celtique, connaissance auparavant réservée à une petite élite de chercheurs“, a souligné Mme Fourier. Cela lui avait d’ailleurs valu des critiques d’autres spécialistes, qui le considéraient avant tout comme un vulgarisateur.
Jean Markale était né le 23 mai 1928 à Paris de parents bretons. De son vrai nom Jacques Bertrand, il avait emprunté son pseudonyme au roi Mark de la mythologie celtique. Il avait grandi dans la forêt de Brocéliande, le berceau du mythe de la Table ronde, auprès d’une grand-mère qui l’avait initié aux légendes celtiques.